La prochaine fois, j'regarderai devant moi. [ PV Nuage de Lune ]

Luminosité à son maximum, le soleil était à son zénith, les patrouilles étaient déjà toutes parties. Il ne restait que des chats somnolant et allongés sur la Grande Place. Nuage des Enfers cligna plusieurs fois des yeux avant de se rendre compte que la chaleur l'étouffait presque. Des pattes en coton, il devait faire des exercices, Mentor étant occupé, il se dit que c'était pile le bon jour pour s'enfuir de nouveau du Camp, encore une fois. Il ne prit pas la peine de manger et commença à courir dans les Territoires ne sachant pas où il va. Pendant sa course folle, il vit les paysages défilés sous ses yeux, le fatiguant de plus en plus. Après une petite pause et une grande réflexion, il décida de manger quand son ventre fit le premier grondement. Il se demandait presque si ça venait pas plutôt d'un animal que de son intérieur. Enfers regardait autour de lui, les oreilles dressées, il huma l'air et sentit enfin une proie assez facile ... Un écureuil était pas loin. Il s'en approcha le plus discrètement possible mais en oublia les brindilles sous ses pattes. L'une d'elle craqua sous son poids, l'Apprenti pria désespérément que la proie n'ait pas entendu jusqu'à qu'il la voit s'échapper juste devant lui. Alors là, il sauta et poursuivit l'animal, plus il courait, moins il sentait son appétit grandir. Il fit un dernier sprint et plus il croyait attraper l'animal, plus il entendait les grondements de la cascade étant dans la Grotte, en terres neutres, avant même qu'il se demanda comment était-il arrivé là qu'il heurta quelque chose tout en voyant la bestiole partir. Au début, il croyait à une pierre et se sentit stupide de ce l'être prise mais en reprenant ses esprits, quelques secondes plus tard, il vit alors une Apprentie d'un pelage blanc et aux yeux bleus ressortant étrangement. Nuage des Enfers reconnut alors toute la beauté qu'elle avait, c'était son caractère à lui, trop dragueur, trop d'assurance, sur de lui mais parfois, il peut être le pire des Chats, froid et manipulateur. Il tire les ficelles dans la majeur partie des jours de sa vie et avec n'importe qui. Il planta ses yeux bleus -dont l'un est plus clair que l'autre- dans ceux de la femelle et miaula, d'une voix neutre sans aucune agressivité ni rien, sans sentiment comme toujours, mais avec un léger -faux- sourire d'embarra :

<< Je te demanderai de me pardonner. Je poursuivai cet écureuil et je n'ai pas eu le temps de voir que tu étais sur le chemin. Même si j'aurais du remarquer ton magnifique pelage de loin. >>